« Le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. »
En lisant cette phrase sur la 4e de couverture de « La femme de ménage », je devinais déjà qu’il fallait se méfier des personnages qui semblaient inoffensifs.

Les retours du livre étaient plutôt positifs en ligne et une amie l’avait aussi apprécié. J’étais fatiguée de regarder des séries coréennes et aucun film sur Netflix ou ailleurs n’arrivait vraiment à captiver mon attention. J’ai compris qu’il était temps pour moi de me réfugier dans un roman palpitant.

Freida McFadden raconte l’histoire de Millie, une jeune femme qui vient de sortir de prison et décroche un emploi de domestique dans une riche famille new-yorkaise. Nina, la maitresse de maison, semble charmante lors de leur entretien. Mais très vite, lorsque Millie commence à travailler, elle lui fait vivre un enfer.

Nina installe Millie dans le grenier dont la porte ne se ferme que de l’extérieur. Chaque jour, elle lui donne des ordres contradictoires et pique des crises de colère. Sa fille est également très impertinente et contribue à torturer Millie. Malgré les difficultés et ses craintes, celle-ci reste parce qu’elle est en liberté conditionnelle et a besoin de ce boulot pour repartir sur de nouvelles bases. Et puis, malheureusement, elle tombe sous le charme de son patron, Andy.

Le chef de famille est beau, riche, attentionné et beaucoup plus gentil que son épouse. Et lui aussi est sensible au charme de la nouvelle femme de ménage. Nina n’est pas dupe et elle n’hésite pas à empirer le calvaire de Millie par jalousie. Ce n’est que lorsqu’on finit de lire la première partie du livre, racontée par Millie, qu’on découvre le vrai visage de chaque personnage et que les choses deviennent encore plus intéressantes.

J’ai été énervée par cette première partie. Le comportement de Nina et sa fille m’agaçaient et je trouvais que Millie acceptait quand même trop de choses, même si elle était dans une situation inconfortable. Je ne comprenais pas pourquoi elle a stupidement succombé au charme de son patron alors qu’elle savait que Nina était très toxique et probablement dangereuse.

La deuxième partie était pleine de cruautés qui m’ont révoltée. Elle permet de mieux comprendre la première et franchement elle donne encore plus envie de savoir la fin. Je me demandais si ce livre réussirait à me surprendre car certaines situations semblaient évidentes. Je le comparais beaucoup à “Verity” de Colleen Hoover parce qu’il y a pas mal de similarités. Je peux maintenant confirmer que la troisième partie et fin a comblé mes attentes.

Il était minuit passé quand j’ai terminé “La femme de ménage.” Je profitais des moments d’allaitement et l’attente du rot et du sommeil de bébé pour lire. Je devais me retenir d’applaudir pendant les chapitres finaux. Je ne faisais que sourire en voyant comment les choses ont évolué et autant dire que les dernières pages étaient exactement comme il le fallait pour moi, et même mieux encore.

Après “Verity” et “Dans son silence” d’Alex Michaelides, ”La femme de ménage” de Freida McFadden est le 3e livre qui me donne davantage envie de lire des thrillers psychologiques. Il est donc fort probable que je vous en recommande plus souvent in Shaa Allah.

Si vous êtes fans de films et séries thrillers ou d’enquêtes policières, vous devriez vraiment essayer de lire des livres du genre. Je vous assure que c’est encore mieux qu’à la télé !


En savoir plus sur Les Chroniques de Tchonté

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.


Laisser un commentaire

Propulsé par WordPress.com.

Abonne-toi maintenant :)

Pour plus d'infos autour de la lecture, du développement professionnel et du Centre Eulis

Continue de lire