Ah l’amour! Même quand c’est douloureux c’est tellement beau dans les livres. Dans les romans, j’aime bien me laisser dévorer par la flamme entre les personnages. Ces amours à la fois purs, sincères et interdits…

Andrea est née en Angleterre mais a grandi en Californie. Son grand-père est mourrant et sa mère convalescente la prie d’aller soutenir la famille en Angleterre. Andrea saisit l’occasion pour s’éloigner de Doug, son petit ami. Après six mois de relation, elle a peur de perdre sa liberté et préfère le quitter alors que tout va bien entre eux. Elle débarque donc à Warrington et se retrouve entourée de proches qu’elle a du mal à aimer juste au nom du sang. Dès son entrée dans la maison de sa grand-mère, Andrea commence à vivre des choses étranges. C’est comme si la maison agit sur elle et lui retire son énergie. Très vite, elle devient témoin de certains drames du passé. Sa grand-mère lui raconte que son grand-père est issu d’un viol. Il a vécu malheureux dans la crainte que l’un de ses enfants ou petits-enfants porte les gênes maléfiques de Victor, son père. La grand-mère refuse de raconter tout ce que Victor a fait subir aux anciens habitants de la maison. Mais la maison, elle, entend bien réveler le passé à Andréa. Chaque jour, lorsque la pendule du salon s’arrête, Andréa se retrouve au 19e siècle et découvre ce qui s’est réellement passé chez les Townsend.
 

Ma petite expérience de lectrice m’a appris que les ecrivains populaires qui publient beaucoup suprennent de moins en moins, plus on les lit. J’ai adoré « Séléné » de Barbara Wood. Je savais que j’aimerais « Inavouable héritage » mais que je ne devais pas m’attendre à être éblouie. C’est exactement ce qui s’est passé. Le style d’écriture m’a laissée de marbre et au début j’ai eu du mal à être transportée. Mais j’ai quand même apprécié la balade entre le 19e et le 20e siècle à Warrington. J’y ai rencontré des anglais très à cheval sur la morale. À une certaine époque, une fille à vélo déshonorait sa famille parce qu’on verrait ses jupons pendant qu’elle pédale. C’était également impensable pour certains, qu’elle porte un pantalon bouffant, vêtement considéré comme une mode des Américaines. Alors imaginez le scandale si une fille tombe enceinte sans être mariée à cette époque là… J’ai également appris que l’homme considéré comme le père des vaccins est l’Anglais Edward Jenner. Il a réussi à débarasser son peuple de la variole alors que tout le monde se moquait de ses théories. C’est à lui que Victor – l’arrière-grand-père d’Andréa- voulait ressembler. Alors que son père voulait qu’il reste travailler à l’aciérie de Warrington comme tous les hommes de sa famille, Victor rêvait de découvrir des remèdes aux grands maux de l’époque. Victor était un homme beau et bon. Entre les malheurs dans les hôpitaux à Londres, sa passion pour Jenny, l’épouse de son frère John, la jalousie et l’envie de ce frère, et les frasques de sa petite soeur Harriet, Victor est-il finalement devenu le monstre dont parle la grand-mère d’Andréa?

La magie des écrits se trouve aussi dans leur capacité à vous faire tomber amoureuse d’un personnage fictif, ayant vécu dans l’Angleterre du 19e siècle, où le téléphone était encore un luxe, alors que vous êtes vous-même dans la Chine du 21e siècle, avec Internet, Facebook et Instagram.

Yesterday’s Child by Barbara Wood
 

Love… Even when it’s painful it’s still so beautiful in books. While reading novels, I like to let myself be devoured by the flame between the characters. Love that is both pure, sincere and forbidden …

Andrea was born in England but grew up in California. Her grandfather is dying, and her convalescent mother asks her to go and support the family in England. Andrea takes it as an opportunity to get away from Doug, her boyfriend. After six months of relationship, she is afraid to lose her freedom and prefers to break up even though everything is fine. She gets in Warrington and finds herself surrounded by relatives she has trouble to love just in the name of blood. Upon entering her grandmother’s house, Andrea begins to experience strange things. It’s as if the house is acting on her and withdrawing her energy. She starts to witness some dramas of the past. Her grandmother tells her that her grandfather was born out of a rape. He lived unhappy in the fear that one of his children or grandchildren would carry the evil genes of Victor, his father. The grandmother refuses to tell everything Victor did to the former inhabitants of the house, but the house intends to reveal the past to Andrea. Every day, when the clock in the living room stops, Andrea finds herself in the 19th century and discovers what really happened to the Townsend.
 

My little experience as a reader has taught me that the more we read popular writers who publish a lot, the less surprised we are. I have loved « Soul flame » by Barbara Wood. I knew that I would like « Yesterday’s Child » but that I should not expect to be dazzled. This is exactly what happened. The writing style left me unmoved and at first I struggled to get into the story. But I still enjoyed the ride between the 19th and 20th century in Warrington. I met English people that  were very strict on moral values. It was an era where a girl would dishonor her family by riding a bike because people would see her petticoats. It was also unthinkable for some, that she would wear baggy trousers, as they were considered as a fashion for American women. So imagine the scandal at that time, if a girl got pregnant without being married… I also learned that the Englishman Edward Jenner is considered as the father of immunology. He managed to rid his people of smallpox while everyone was laughing at his theories. That’s the man that inspired Victor,  Andrea’s great-grandfather. While his father wanted him to work at the Warrington mill like all the men of the family, Victor dreamed of discovering remedies for the great evils of the time. Victor was a handsome and good man. With the misfortunes he saw in London’s hospitals, his passion for Jenny, the wife of his brother John, the jealousy and envy of this brother, and the escapades of his younger sister Harriet, did Victor finally turned out into the monster depicted by Andrea’s grandmother?

Writings are also magic for their ability to make you fall in love with a fictional character that lived in England in the 19th century, where the phone was still a luxury, while you are in China in the 21st century, with Internet, Facebook and Instagram.