Emile Bela : Il est Africain et il lit

J’ai découvert Emile Bela à travers son blog Chroniques des temps nouveaux. C’est mon collègue bookstagrammer et j’espère qu’il vous inspirera autant qu’il m’inspire 🙂

Je suis…
Emile Bela, jeune africain de nationalité ivoirienne appartenant à l’ethnie Baoulé. Chrétien évangélique. Titulaire d’une Maîtrise en Etudes Américaines et d’un Master en Ethique et Gouvernance. Je suis fonctionnaire dans une organisation internationale.
 
Mais encore…
Je suis activiste social et spécialiste en coopération et développement international. Passionné d’écriture, de lecture, de géopolitique et de musique.
 
Mon histoire avec la lecture…
Mon père voulait que je sois un banquier. Ma mère, un médecin. Moi, je voulais être un artiste chanteur. J’arrêtais de chanter soit quand je dormais, ou quand j’étais à table. Tous ceux qui m’ont vu pendant mon enfance sont unanimes que je chantais beaucoup. J’en garde quelques restes et j’aime vraiment la musique.  

Papa nous obligeait, ma sœur aînée, mon neveu et moi chaque soir à étudier. Quand tu restais silencieux, il se disait que tu n’étudiais pas. Il me fallait donc un moyen pour le lui « prouver ». Et comme c’est plus facile de chanter en lisant qu’en faisant les maths, j’ai choisi la lecture. Mon livre de lecture était mon préféré. Je transformais en chansons les « Mariam joue à la balle » « C’est la jolie moto de Papa » etc. Je lisais à haute voix. Ma sœur me pinçait pour me faire taire. Je continuais. Ça impressionnait papa et le lendemain, j’avais droit à une petite faveur, ce qui me motivait davantage. Ç’a développé progressivement une fierté en lui pour moi, m’a mis en confiance, renforcé mon niveau et à mesure que je grandissais, je suis resté attaché à la lecture, aux livres.

Cependant, je n’appelais pas ça vraiment une passion, car c’est en classe de 4eme que la lecture est devenue une partie de moi-même lorsque nous avions étudié le fameux roman, « Les Frasques d’Ebinto » d’Ahmadou Koné. Quand le prof voulait une bonne lecture, à haute voix, toute la classe me désignait. Mais, ce qui m’a accroché, c’est la trame de l’histoire… Aujourd’hui, je considère cette œuvre comme le déclic réel de ma passion pour les livres, c’est pourquoi, mon genre littéraire préféré reste le roman…

Quand je ne lis pas…
J’écoute la musique ou je chante, sauf que je ne sais pas danser.  Je suis les chaînes d’actualité pour m’informer de ce qui se passe ailleurs. Ces informations motivent des sujets sur lesquels j’écris soit sous un angle international ou local, c’est à dire en rapprochant le sujet à mon milieu de vie proche. Je suis beaucoup casanier, donc quand je ne fais rien de tout ce qui précède, je dors. Au réveil, je passe du temps avec ma famille, mes amis (en ligne, dans le contexte actuel) ou je regarde des films. J’aime les films d’enquête ou les séries de procès (Suits) ou encore les films commandos. Ces préférences, pour les stratégies que les acteurs développent. Je regarde un film comme je lis un livre, un bloc note et un stylo en main. 

Le dernier livre que j’ai lu…
« L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle. Un petit bouquin, facile à lire et très instructif pour apprendre à se découvrir soi-même et jouir de son bonheur à partir de petites choses. Le livre enseigne aussi le pouvoir de la pensée positive, l’effet que nos appréhensions ont sur nos relations avec les autres et sur notre bonheur.

Des coups de cœur… 
Les œuvres comme « Les prisonniers de la Haine » de Venance Konan, un chef d’œuvre à distribuer pour comprendre la société, les hommes qui la font et comment la haine naît et grandit dans le cœur des hommes brimés et incapables de se défendre.

« Les matins orphelins » de Foua Ernest De Saint Sauveur, (pour son style, la trame de l’histoire qui expose l’arrogance des hommes financièrement aisés et la situation des femmes qui sont leurs victimes).

« How Europe Underdevelopped Africa » de Walter Rodney, (pour avoir dans un seul document, un ensemble de facteurs qui expliquent comment le colonialisme a impacté sur l’Afrique même plusieurs décennies après).

« The Richest Man in Babylon » de Georges Clason (pour avoir une meilleure compréhension et des alternatives pour faire face aux problèmes financiers dont très souvent nous sommes confrontés). 

Une anecdote particulière avec le livre ? Un mot de fin ?
Chaque fois que je termine un livre, j’éprouve une forte envie d’écrire le mien. Il y a seulement qu’à la différence de la lecture, l’écriture demande plus d’efforts et je crois que j’ai encore besoin de concentration pour y arriver…


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