J’ai fini « La fille du Roi Araignée » en deux jours. J’aurais pu finir encore plus vite si je ne passais pas mon temps à réactualiser les pages d’accueil de Facebook, Twitter et Instagram. Je devais le finir au plus vite pour le rendre au propritétaire. La tâche n’a pas été difficile. Le style d’écriture est simple et l’histoire entraînante. Entâchée de plus d’une erreur grammaticale certes, mais assez intéressante pour me donner envie de vous recommander le premier roman de Chibundu Onuzo.  

Elle est la fille du quinzième homme le plus puissant du Nigéria. Il vend des sachets de crème glacée aux automobilistes. Ils n’auraient jamais dû se parler et encore moins s’aimer. Mais il a fallu d’un regard et d’une course derrière sa voiture, pour qu’Abike Johnson, soit intéressée par un colporteur. Abike joue constamment à un jeu de Frustration avec son père pour lui démontrer qu’elle n’est pas aussi faible que ses demi-frères et soeurs. L’Abike que connait le colporteur est différente de celle que voient les autres membres de son entourage. Elle est riche et manipulatrice. Il est pauvre et soucieux du bien être de sa famille. Abike et le colporteur semblent prêts malgré tout à briser les barrières sociales, lorsque des révélations gênantes surgissent du passé. 

 C’est la deuxième fois que je parcours un livre avec l’impression que la traduction en Français ne rend pas honneur à l’original. La première fois c’était avec « Voici venir les rêveurs » d’Imbolo Mbue. C’est difficile de comparer sans avoir lu les versions en anglais mais certaines tournures de phrases me font croire que les traductions sont moins bien. J’ai été déçue qu’il y ait des « s » en trop ou manquants à certains mots ou des mots qui de toute évidence n’auraient pas dû se trouver à certains endroits. C’est peut être dû à des inattentions pendant la saisie mais ça affecte le travail de l’Edition. La fille du Roi Araignée » est tout de même un bon livre pour les jeunes adultes. Les personnages principaux ont 17 et 18 ans et Chibundu Onuzo était elle-même âgée de 17 ans lorsqu’elle a commencé à l’écrire. La valeur n’attend point…

by Blaykeimages Les situations sont vues et vécues selon les perspectives d’Abike et du Colporteur. C’est comme dans « Famous ». J’ai aimé le fait de pouvoir entrer dans la tête des deux protagonistes. Ils voyaient naturellement le monde de manière différente avec différentes informations à leur disposition. En lisant on a le privilège de suivre les péripéties avec les deux points de vue. Chibundo et sa plume nous entraînent dans ce que Lagos a de plus beau et de plus triste. On découvre aussi bien la vie des gosses de riches dans leurs châteaux que celles des mendiants et des colporteurs qui se nourrisent dans les gargotes des Mama Put. Pouvoir, argent, et famille sont les thèmes principaux du roman, avec l’amour qui tente de se créer une place. La fille du Roi Araignée est-elle faite pour une histoire d’amour avec un marchand ambulant? Chibundu Onuzo vous le dira quand vous lirez.

Je compétis pour le prix de la meilleure blogueuse 2017 de Côte d’Ivoire. Laissez un « j’aime » pour me propulser sur le podium. 


Une réponse à « La fille du Roi Araignée »

  1. Avatar de La fille qui n’existait pas… – Les Chroniques de Tchonté

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