J’ai tellement entendu parler de la reine du crime que ça aurait pu être un crime de lèse-majesté que je ne la lise pas au moins une fois. Vu sa réputation, autant dire que mes attentes étaient très élevées. J’avais déjà quelques uns de ses livres au Centre Eulis, et même dans ma bibliothèque personnelle, mais je ne me décidais toujours pas à les lire. Et puis il y a eu la trentième édition de Livresque. Pendant le book blind date, j’ai obtenu “Le meurtre de Roger Ackroyd”, le premier roman d’Agatha Christie publié en France.

L’histoire se déroule en Angleterre et commence immédiatement avec la mort de Mme Ferrars. Elle semble s’être suicidée. Le lendemain, c’est au tour de Roger Ackroyd, l’homme le plus riche du village de King’s Abbot, de mourir. Mais cette fois, il s’agit d’un meurtre. Tous les habitants de la maison sont de potentiels suspects. Malheureusement pour l’assassin, il se trouve que le célèbre détective Hercule Poirot, a décidé de prendre sa retraite à King’s Abbot. Il entre donc très rapidement en scène pour tenter de trouver le coupable. Il est aidé dans sa tâche par le narrateur du roman, le Docteur James Sheppard.

Honnêtement, je n’ai pas été très épatée par ma lecture lorsque j’ai commencé. Je me demandais où est-ce que tous ces détails devaient nous mener. J’avais du mal à rester enthousiaste et trouvais que l’histoire traînait trop en longueur. Et puis il y a eu les premières déductions, les premières révélations, et j’ai eu de plus en plus hâte de découvrir le meurtrier. J’ai hésité entre deux personnes et j’avoue que j’ai été agréablement surprise par la fin du récit. Elle donnait toute son importance à chacun des détails qu’il y avait tout le long de l’histoire. Ça m’a d’ailleurs fait penser aux vidéos de Wil Aime et son fameux “chaque détail compte”.

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18 Avril 1973, Agatha Christie par Angus McBean

Certains passages avaient leur dose d’humour, pas toujours perceptible certes, mais assez pour nous arracher de petits sourires. J’ai aimé par exemple l’indifférence de Caroline, la sœur du Dr Sheppard, face aux sarcasmes de son frère. Elle ne les saisissait pratiquement pas et était toujours focalisée sur sa quête de potins. J’ai aussi apprécié le personnage d’Hercule Poirot lui-même, et c’était assez intéressant d’essayer de comprendre ses non-dits. On essaie de trouver l’assassin en même temps que lui, mais j’avoue qu’il est très facile de ne pas tenir compte de certains détails pourtant très importants pour démasquer le coupable.

Agatha Christie était une écrivaine anglaise née en 1890 et décédée en 1976. Plus de trois milliards de copies de ses livres ont été vendues et son livre “Dix petits nègres” est le roman policier le plus vendu au monde. Rien que pour son backrground, c’est important de la découvrir. Et en plus de cela, « Le meurtre de Roger Ackroyd » est un livre magnifique qui vous plaira sans doute, comme ce fut mon cas. C’était mon premier Agatha Christie et ça ne sera sans doute pas le dernier in shaa Allah.


2 réponses à « Mon premier Agatha Christie »

  1. Avatar de citizencrane1

    Celui-ci est en bonne place dans mes préférés. Je dois dire que le film prend des libertés surprenantes sur la personnalité de l’assassin, mais intéressantes malgré tout, je ne m’y attendais pas (il a un fond beaucoup plus misanthrope).

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    1. Avatar de Tchonté Silué

      Ah, je n’ai encore jamais vu un des films basés sur les livres d’Agatha Christie. J’ai lu trois livres et celui-là est mon préféré. Dans le livre on ne perçoit pas de côté misanthrope du tout par contre. A moins que je doive le relire…

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