Ce journal sera mis à jour régulièrement in shaa Allah…

Jour O : Bilan

On ne se fait pas de promesse. L’année dernière a été chaotique pour le journal. Je ne suis pas allée au-delà de la première journée. Je ne me souviens plus de la raison précise pour laquelle je n’ai pas tenu, mais je sais que ces deux dernières années, j’ai eu du mal à avoir un équilibre. Je me cherchais. Je continue un peu de le faire, mais ça va beaucoup mieux al hamdoulilah. 

Cela fait quelques semaines que je fais un bilan de ma vie. Tout est parti de deux vidéos particulières. La première était celle d‘Inès Dieng et sa mère, Danielle Pliya. Danielle y racontait son parcours de vie, ses défis sur le plan professionnel et financier mais aussi dans sa vie de couple et sa spiritualité. Elle est de religion catholique mais ses mots m’ont édifiée et j’ai partagé la vidéo à plusieurs amis. En l’écoutant, j’ai eu envie de faire le bilan de ma vie dans diverses catégories. Déterminer où je suis, ce que j’aime et ce qui me dérange, et où est-ce que je veux aller. Les différents volets identifiés étaient la spiritualité, la vie de famille, la vie de couple, la vie professionnelle et mes finances. Il est fort probable que j’en rajoute d’autres comme la santé, mais il faudrait pour ça que je continue où je me suis arrêtée depuis quelques jours. 

La deuxième vidéo est un épisode du podcast Entrepreneur State of Africa. Je ne sais plus lequel alors je vous laisse tous les écouter. A un moment, Moulaye a évoqué Tony Robbins. Il a expliqué que ce dernier établit une différence entre les termes « happiness » (bonheur) et « fulfillment » (épanouissement). Il disait qu’on peut avoir des moments de bonheur, être heureux, sans être réellement épanoui. En l’écoutant, je me suis demandé quelles étaient les choses qui me rendaient vraiment épanouie. J’avais l’impression de ressentir un vide. Un vide que je trainais déjà depuis un moment sans avoir réellement pris le temps d’y faire attention. Ma vie était okay, mais je n’avais plus ce sentiment de plénitude que je ressentais quelques années auparavant, surtout lorsque j’ai démarré mon engagement avec le Centre Eulis

Bref, long story short, je me suis mise à écrire et j’ai apprécié l’expérience, même si je ne suis pas encore allée jusqu’au bout. Pourquoi j’en parle aujourd’hui ? Parce qu’après l’avoir acheté l’année dernière, j’ai enfin ouvert mon planner de Ramadan conçu par Bah Adama. Le premier exercice qui y figure est le bilan du Ramadan précédent. 

L’année dernière, j’ai compris qu’il ne servait à rien de vouloir trop en faire. J’avais l’impression que le Ramadan filait sans que je n’atteigne un objectif particulier. Alors quelques temps avant sa fin, je me suis fixée un seul objectif. Celui d’apprendre à lire la sourate Al-Fajr. Pas la mémoriser, juste pouvoir la lire, reconnaitre les lettres, du début jusqu’à la fin, un verset à la fois. Ca a été ma meilleure décision du Ramadan 2022. J’ai continué l’exercice et j’ai pu apprendre et quasiment mémoriser deux nouvelles sourates au fil des mois. Je dis « quasiment » parce qu’il m’arrive encore de me tromper dans la récitation et que je dois continuer la pratique de manière régulière pour vraiment les installer dans ma tête et mon coeur in shaa Allah. Je sais que deux sourates en un an c’est peu, mais c’est nettement mieux que zéro.

Cette année, j’aimerais à nouveau me focaliser sur un, maximum trois objectifs. La petite voix dans ma tête me dit de faire attention à ne pas me submerger et à me focaliser sur un objectif unique mais c’est plus fort que moi. Bien sûr j’aimerais à nouveau être plus régulière dans l’écriture de ce journal, mais ma priorité est de mémoriser, ou à défaut, au moins lire correctement la sourate An-Naba. Je l’ai entamée avant le mois de Ramadan mais c’est la plus longue sourate que j’apprends dans mon parcours et je sais que la mémorisation complète ne sera pas une mince affaire. Je remets tout dans les mains d’Allah et je prie qu’Il facilite. 

En plus, j’aimerais bien à nouveau essayer de mémoriser les 99 noms d’Allah. Bon non, pas les mémoriser, mais mieux les connaitre. J’ai encore d’autres objectifs comme la lecture de certains livres, mais je vais vraiment essayer de ne me focaliser que sur ces trois : An-Naba, les 99 noms d’Allah, la tenue du journal. Les autres objectifs seront vraiment en mode in shaa Allah… 

La tenue du journal est particulièrement importante parce que cette année, j’aimerais l’aborder sous un angle différent. J’ai énuméré une liste de mots sur lesquels je souhaite beaucoup méditer pendant ce mois de Ramadan. Le journal me sera donc très utile pour éclaircir mes pensées et identifier ce que signifient ces mots pour moi.

Je ne m’attendais pas à écrire autant pour ce premier jour mais ça m’a manqué et ça me fait plaisir. Cela dit, on va économiser les mots pour les prochains jours in shaa Allah. Je nous souhaite à tous un excellent mois de Ramadan. Qu’Allah nous fortifie et fasse que nous en ressortions en étant de meilleurs musulmans.

Jour 1 : Inspiration

Ce n’est pas le mot que j’avais prévu pour débuter . J’ai pensé à foi, méditation, spiritualité, et même à la facilité, après avoir écouté la première vidéo de Ramadan 2023 d’Omar Suleiman. Et puis finalement, c’est « inspiration » qui a été le mot clé de ma journée.

Ce matin, j’ai reçu deux messages de jeunes femmes marquant pour l’une son appréciation et pour l’autre l’influence que j’ai eue indirectement sur l’une de ses décisions. Je les connais toutes les deux et ce n’est pas la première fois qu’elles ont des mots gentils à mon égard. Ce n’est pas la première fois non plus que j’en reçois, parfois d’inconnus. Il n’y a ni orgueil, ni fausse modestie ici.

J’ai des amies qui sont belles, brillantes, intelligentes, d’apparence fortes, mais qui doutent d’elles. Syndrome de l’imposteur ? Manque de confiance en soi ? Je suis parfois surprise d’être témoin de leurs questionnements alors qu’elles sont elles-mêmes des sources d’inspiration pour moi. Ça ne me surprendrait donc pas que d’autres soient étonnés en apprenant qu’il m’est arrivé souvent de me demander si j’étais une « bonne personne ».

Il suffit d’un mot, d’une phrase, d’un regard, pour qu’on se remette profondément en question. Les remarques négatives peuvent avoir plus de poids que toutes les acclamations que l’on reçoit. Encore pire lorsqu’elles viennent de proches ou de personnes que l’on apprécie. Je me suis demandé si j’étais assez honnête, authentique, utile. Je me suis demandé si on m’aimerait si on savait toutes ces choses que je garde pour moi. Mes défauts, mes maladresses, mes doutes.

Ce soir, j’ai assisté à la sortie officielle du livre « Those who inspire ». C’est une initiative internationale qui a pour objectif d’impacter les jeunes générations en partageant des histoires locales de personnes inspirantes. Il y a des éditions spécifiques pour chaque pays et j’ai eu l’immense honneur de figurer dans celle de la Côte d’Ivoire. Pendant la soirée, alors qu’on citait les noms des personnes mises en lumière, j’ai entendu « Didier Drogba », « Issa Diabaté » et je me suis demandé ce que je faisais à côté de ces illustres personnages.

J’ai rencontré, entendu et lu des messages de dizaines de personnes me disant que j’avais eu un impact positif d’une manière ou une autre dans leur vie, mais malgré ça… Je sais que je suis capable de grandes choses. Que j’en ai réalisées à mon petit niveau. Je sais que je peux faire du bien, que j’en ai fait. Que j’ai souvent eu de bons résultats dans mes projets, mais tout cela n’efface pas cette petite voix et ses mots négatifs.

Revenons à la religion. Qu’est-ce que tout cela signifie concrètement quand on est dans le cadre de notre relation avec Allah ? Lorsque je doute, c’est à Lui que je m’en remets. Lorsque des mots blessants me font douter de ma propre valeur, ou de mes valeurs, je me demande comment Il me perçoit. Je suis loin d’être la musulmane modèle et Il en est le meilleur témoin. Pourtant j’essaie et je l’espère, mon intention est sincère.

En écrivant ces mots, je me demande s’ils font partie des choses à exposer dans le domaine public. Je le ferai quand même. Allah reste pour moi l’Unique Être en qui je peux avoir une confiance totalement aveugle. Le seul qui me connait plus que moi-même. Dans ces moments de doutes, de crainte, je sais qu’Il veille. Il voit ce que les autres ne voient pas. Mes fautes, mes erreurs, mes maladresses, mes qualités, mes victoires, mes bonnes actions. Il m’aime dans mon imperfection. Incroyable !

Que je représente une inspiration ou une fraude pour certains, Don Miguel Ruiz me dirait de ne pas le prendre personnellement (voir les 4 accords toltèques). Il me dirait que ce que pensent les autres de moi n’est qu’une réflexion de leurs propres expériences. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se remettre en question ou apprécier les compliments mais qu’il faut réussir à s’en détacher.

Il ne faut pas que les critiques aussi bien positives que négatives impactent l’image que nous avons de nous-mêmes et ce que nous ressentons. Plus facile à dire qu’à faire c’est vrai. Mais au final, pourquoi est-ce que ce que les autres pensent de nous compte tant ? Et pourquoi leur laissons-nous un pouvoir aussi immense sur nous, alors qu’au final, ce qui devrait vraiment importer, c’est ce qu’Allah sait de nous.

Je ne sais pas si cette réflexion aura un sens pour vous mais c’est sorti comme c’est sorti. J’espère que vous avez passé une excellente première journée de Ramadan. Qu’Allah nous aide à nous accorder autant de valeur qu’Il nous l’accorde et que chaque jour, nous soyons une inspiration positive pour les autres (sans que cela ne nous monte à la tête), mais surtout pour nous-mêmes.

Jour 2 : At-Tawakkul

Mon premier réflexe n’est pas toujours de demander à Allah. Parfois, je pense à un(e) proche auprès de qui m’épancher face à une situation difficile. Je pleure. Je rumine ma frustration. Et ce n’est que longtemps après que je pense à demander le secours d’Allah. Comment puis-je prétendre avoir une confiance aveugle en mon Créateur alors qu’Il n’est pas le premier vers qui je me tourne quand ça ne va pas ? Certes je finis par L’implorer mais cela ne devrait pas être en dernier recours. J’aimerais prendre l’habitude d’aller directement vers Lui avant quiconque, même s’il ne s’agit que d’avoir une oreille attentive plutôt que de demander de l’aide.

Le mot du jour aurait dû être « confiance ». J’ai estimé que « At-Tawakkul » était beaucoup plus significatif. Je ne connaissais pas ce terme avant de lire l’un des livres que nous avons proposés dans notre box spécial Ramadan. At-Tawakkul est un terme arabe utilisé pour exprimer la confiance absolue en Allah. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

Avant cette réflexion, j’estimais que j’avais totalement confiance en Allah, parce que je m’en remettais à Lui, avec la foi que tout finirait par bien se passer et qu’Il s’occuperait de tout. Ma conviction, était/est que peu importe, qu’il m’arrive un malheur ou un bonheur, Allah y a sûrement mis un bien pour moi. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas mal, mais que je relativise et que j’espère en Lui. Toutefois, je réalise qu’il me reste encore de nombreux efforts à fournir pour atteindre At-Tawakkul, ce dégré de spiritualité tellement profond que je ne fonderais plus aucun espoir sur les créatures. Uniquement en mon Créateur, à l’image du prophète Ibrahim (as) dans le feu.

« La Confiance absolue en Allah (AT-TAWAKKUL) » des éditions Al Bayyinah, repose essentiellement sur l’explication de la recommandation prophétique suivante.

« Abd Allah Ibn Abbas (ra) rapporte : « j’étais derrière le prophète (saw) quand il dit : « jeune garçon, je vais t’enseigner quelques paroles : préserve Allah, Il te préservera ; préserve Allah, tu Le trouveras de ton côté ! Lorsque tu demandes, demande à Allah, et lorsque tu implores de l’aide, implore-la auprès d’Allah ! Sache que si la communauté se réunissait pour te procurer un bien, on ne te procurerait que ce qu’Allah a écrit en ta faveur. Et si on se réunissait pour te faire du mal, on ne t’infligerait que ce qu’Allah a écrit contre toi. Les plumes ont été levées et les pages ont séché. » » Dans une version rapportée par l’imam Ahmad et al-Hâkim, quelques recommandations supplémentaires sont citées : « Connais Allah dans l’aisance, Il te connaîtra dans la difficulté […] Sache que la victoire vient après l’endurance, la délivrance après l’affliction et la facilité après la difficulté. » »

Je ne m’étalerai pas sur les différentes parties de ce hadith. Il me faudrait carrément recopier le livre (que je vous recommande). J’ai été particulièrement marquée par l’injonction de demander à Allah et de n’implorer que son aide. On le récite tous les jours dans Al-Fatiha, « c’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons secours. » Mais est-ce que nous l’appliquons en vrai ? Est-ce qu’il s’agit juste de mots prononcés par nos lèvres mais qui n’atteignent pas notre coeur ?

Dans le livre, on n’exclut pas l’importance de faire les causes. Le prophète (saw) nous a dit qu’il faut attacher sa chamelle et s’en remettre à Allah. Mais il faut constamment allier confiance absolue en Allah et l’utilisation des moyens qu’Il a mis à notre disposition pour atteindre nos objectifs. Bien souvent, nous nous focalisons sur nos propres forces en oubliant de l’invoquer, et nous n’allons vers Lui qu’après avoir échoué.

Aujourd’hui, j’aimerais faire les choses différemment. J’aimerais qu’Il soit le premier Être à qui je pense en toutes circonstances. J’aimerais que des invocations à Son endroit soient les premières paroles qui franchiront mes lèvres aussi bien dans des moments d’allégresse que face à l’adversité. J’aimerais vivre sans la crainte de ce qui pourrait se passer, avec la certitude que rien ne m’arrivera sans Sa permission. J’aimerais vivre sans fonder mes espoirs sur une créature et sans craindre les actions des autres êtres humains, parce que j’ai une confiance absolue en Allah.

Le prophète (saw) a dit que ceux qui atteignent At-Tawakkul accèderont au paradis sans jugement ni châtiment. A la question de savoir qui seraient ces privilégiés, il a dit « ‘il sagit de ceux qui ne réclament pas qu’on les exorcise, qui ne consultent pas les augures, qui n’ont pas recours à la cautérisation et qui font pleinement confiance en leur Seigneur. »

Qu’Allah nous accorde la grâce de faire partie des privilégiés qui atteindront ce dégré de spiritualité.

Jour 3 : As-Salam

A quand remonte la dernière fois que vous avez ressenti un sentiment de paix intérieure ? De mon côté, je ne m’en souviens pas. J’ai en tête quelques moments précis, comme juste après avoir mémorisé une nouvelle sourate. Ou encore, ces moments fugaces en voiture, où j’arrive à réciter une sourate correctement en même temps que Mishary. Quel bonheur ! Dans ces rares moments, je sens mon coeur et tout mon être, apaisés. Malheureusement, très vite, je suis à nouveau happée par le train train quotidien, les défis du boulot, de la vie de couple et de famille, les querelles à gérer, les états de santé dont il faut s’inquiéter, etc.

La vie ne s’arrête pas. On regrette ces moments où plus jeunes, on ne devait vraiment s’inquiéter que de nos notes à l’école. Certes on avait aussi quelques soucis qu’on trouvait énormes mais ils ne sont rien comparés à ceux que nous affrontons en tant que jeunes adultes. Et peut-être que demain, les tracas d’aujourd’hui paraîtront à leur tour insignifiants. Chaque fois qu’on pense être arrivé au bout d’un problème et qu’on espère souffler, un autre surgit de nulle part. Ça ne s’arrête pas et tout notre être est constamment bouleversé.

Je dis « on » plutôt que « je » parce que quasiment toutes les fois où j’ai retrouvé une ou des amies, l’une d’entre nous a finit par dire « la vie d’adulte est tellement difficile ! » On a tous l’impression de ne pas y avoir été suffisamment préparés. On se demande comment est-ce que nos parents ont pu gérer tout ça pendant tant d’années. On oublie même que nous avons prié pour avoir ce qui nous cause tant de tourments aujourd’hui. On pense parfois que nous avons les pires souffrances au monde jusqu’à ce que la personne à côté de nous nous raconte ses difficultés. On se rend compte alors que c’est chaud partout…

Je dois avouer qu’il y a des moments où je me suis dit « il suffirait que je meurs là, tout de suite, pour que tout ça n’ait plus aucune importance. » Pas la peine de s’inquiéter, il ne s’agissait pas du tout de pensées suicidaires, mais comme un besoin de ne plus rien ressentir. De ne plus avoir à m’inquiéter pour quoi que ce soit. Et puis je me rappelle qu’avoir plus de temps sur terre me donne surtout l’opportunité de faire plus d’efforts pour me rapprocher d’Allah et préparer ma vie dans l’au-delà…

As-Salam est l’un des attributs d’Allah et il indique qu’Il est le possesseur de la paix absolue. C’est vers Lui que nous devons nous tourner pour rechercher notre paix. Il est probable qu’on ne l’obtienne que dans la vie future, en tout cas de manière durable. Mais Allah est Celui qui peut nous donner l’équilibre nécessaire pour atteindre une certaine sérénité ici bas. Cela prendra certainement du temps, des moments de prière, de méditation, de remise en question, d’invocations, mais c’est surtout une quête perpétuelle.

C’est drôle, les musulmans se saluent en se souhaitant la paix les uns aux autres mais combien sommes-nous à vraiment la ressentir ? Pire, combien sommes-nous à lancer « as-salam aleykoum » à des personnes envers qui nous avons du ressentiment et à qui nous ne souhaitons aucune paix ?

Pour ce 3e jour de Ramadan, au-delà de simples mots, je nous souhaite à tous d’être réellement apaisés, dans nos relations avec les autres et nous-mêmes, et de trouver en Allah, As-Salam, la paix dont nous avons tant besoin.

Jours 4 et 5 : Orgueil

Pas de promesse, j’ai dit. Je souhaite écrire régulièrement mais sans la pression de le faire tous les jours, même quand le coeur n’y est pas. Depuis hier, plusieurs mots me trottent dans la tête. Ego, orgueil, patience, humilité, silence. La patience et le silence sont les vertus dont j’aimerais réellement faire preuve pendant ce mois de Ramadan mais on y reviendra un autre jour in shaa Allah. Il y a une phrase particulière qui me marque dans le Coran et me fait rentrer dans mes petits souliers.

« Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ! » Al-Isra (17:37)

Chaque fois que je tombe sur ce verset, il me rappelle combien je suis insignifiante et que je devrais faire preuve de plus d’humilité. Avant d’écrire ces lignes, je croyais à tort que l’égo et l’orgueil représentaient la même chose. Pour ne pas étaler mon manque de connaissances, j’ai demandé la différence entre les deux à ChatGPT et j’ai questionné notre vieil ami Google pour être sûre que le nouveau venu me disait la vérité. Je copie et je colle.

« L’égo et l’orgueil sont tous deux des concepts liés à l’estime de soi, mais ils ont des significations légèrement différentes. L’égo se réfère généralement à la perception que l’on a de soi-même, qui peut inclure des aspects tels que l’estime de soi, la confiance en soi, l’identité et le sens de soi. L’égo peut être positif ou négatif selon la manière dont on perçoit ses propres capacités et sa valeur en tant que personne.

L’orgueil, en revanche, se réfère à un sentiment de supériorité ou de fierté excessive par rapport à soi-même, souvent associé à l’arrogance ou à une attitude hautaine envers les autres. L’orgueil peut être considéré comme un aspect négatif de l’estime de soi, car il peut amener à sous-estimer les autres, à ne pas accepter les critiques constructives, ou à se montrer inflexible et autoritaire.

En résumé, l’égo peut être considéré comme une perception de soi saine et positive, tandis que l’orgueil est souvent considéré comme une forme de vanité ou de narcissisme qui peut avoir des conséquences négatives pour soi-même et pour les relations avec les autres. »

C’est par orgueil qu’Iblis (Satan) a refusé de se prosterner devant Adam et qu’il a été banni par Allah. C’est l’orgueil qui a mené le pharaon à sa perte lorsque le prophète Musa (as) lui parlait au nom d’Allah. Les passages du Coran qui décrient l’orgueil sont nombreux mais il fait sans aucun doute partie des péchés que nous négligeons, comme la médisance.

Rares sont les personnes qui se qualifieraient d’orgueilleuses mais nous sommes généralement prompts à identifier ce défaut chez les autres. Et pourtant… C’est par orgueil que nous refusons d’écouter lorsqu’on nous fait des rappels sur la religion ou tout simplement une attitude donnée. L’orgueil nous empêche de faire le premier pas, d’exécuter certaines tâches sans bouder, d’accepter que l’autre en face de nous a peut être raison, et que nous aussi, nous pouvons nous tromper.

J’ai particulièrement peur quand je pense au hadith selon lequel « le prophète (saw) a dit : « N’entrera pas au Paradis celui qui a dans son cœur le poids d’un atome d’orgueil ». Un homme demanda : « Pourtant l’homme aime porter de beaux vêtements et de belles chaussures. » Le Prophète (saw) reprit : « Allah est Beau et aime la beauté. L’orgueil est le fait de rejeter la vérité et de mépriser les gens. » [Muslim, riyad as-salihin n°612] »

Il est facile de croire que nous sommes meilleures qu’une autre femme parce que nous portons le voile. Ou encore que nous n’avons aucun conseil à recevoir d’une personne que nous estimons plus jeune ou moins nantie que nous. Nous faisons preuve d’orgueil en amitié, en amour, et même face à nos parents. Que peuvent-ils nous apprendre, dans un monde de plus en plus digitalisé et ouvert sur le monde alors qu’eux-mêmes semblent perdus ?

Allah a un humour bien particulier. Il est capable de nous infliger les mêmes douleurs, encore et encore, jusqu’à ce que nous finissions par réaliser notre petitesse et fassions preuve de plus de modestie. Ces derniers mois, je prie sans cesse qu’Il m’accorde l’humilité et la patience. On ne réalise pas à quel point ces deux qualités sont difficiles à acquérir jusqu’à ce qu’on soit confronté à des situations qui remettent en question la perception que nous avons de nous-mêmes. Faire preuve d’humilité, tirer des leçons des épreuves qu’Allah nous envoie et patienter jusqu’au dénouement. Seigneur qu’est-ce que c’est dur !

Avoir un égo positif, une perception saine de nous-mêmes, est nécessaire pour ne pas être constamment une victime face aux autres. Par contre, l’orgueil est un défaut qui très vite, peut nous mener à notre perte, nous empêcher de nous améliorer et détruire nos relations avec les autres. La limite entre les deux semble très fine mais je prie qu’Allah nous aide à faire preuve de discernement et purifie notre coeur de toute trace d’orgueil qui nous empêcherait d’accéder au Paradis…

Jour 6 : Silence

Silence. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une pipelette. Maman prend encore plaisir à raconter l’anecdote selon laquelle ses amis demandaient après moi en disant « et Mireille et sa bouche ? » Et quand elle me le rapportait, je lui demandais s’ils veulent dire que je suis d’un côté et ma bouche de l’autre ?

C’est assez paradoxal parce que je me considère également comme une introvertie. Si je le pouvais, je passerais des jours sans mettre le nez hors de chez moi. Il me suffirait d’avoir une bonne connexion internet, des livres, de la nourriture, et zéro obligation professionnelle ou sociale. Mais on ne peut pas toujours avoir ce que l’on veut.

Cela fait quelques années que je ressens le besoin de profiter davantage du silence. En ce moment, j’aimerais surtout moins parler. Moins me justifier, m’expliquer, revendiquer, et même m’excuser. Me taire tout simplement. Ecouter, me remettre en question, mais surtout préserver ma langue. On se mettrait à l’abri de tant de choses si on se contentait de garder le silence. Même quand on est accusé injustement ou insulté. Cela pourrait parfois passer pour de la faiblesse ou de la lâcheté, mais Allah connait mieux nos intentions.

D’après Abou Rafi’ (qu’Allah l’agrée), le Prophète (saw) a dit: « Celui qui préserve ce qu’il y a entre ses lèvres et entre ses cuisses rentre dans le paradis ».(Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°2414)

Les interprétations de ce hadith disent qu’il s’agit de toute évidence de la langue et du sexe. Moins on parle, moins on a de chances de dire des choses qu’Allah déteste, de mentir, de médire, ou tout simplement de blesser les autres.

J’aime le sarcasme. Je suppose généralement que les gens en face de moi comprennent automatiquement que je les taquine « gentiment ». Pourtant, je devrais moi-même savoir que les mots peuvent blesser même quand l’intention derrière semble ou est innocente. Je le sais très bien. Le silence lorsqu’on est tenté de décrocher une phrase sarcastique peut nous éviter bien des désagréments, aussi bien à nous, qu’à notre interlocuteur.

Dans ma section, au travail, je suis connue pour être celle qui dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. J’exprime facilement mon désaccord. Je partage mon opinion. Je défends mes idées. C’est aussi le cas dans ma vie personnelle. C’est important pour ne pas se retrouver dans un environnement avec un mode de pensée unique, ni se sentir frustré parce qu’on aurait fait quelque chose en désaccord avec nos valeurs, mais même là, je ressens aussi le besoin de ne plus avoir la grande bouche. Pendant ce mois de Ramadan – et au delà – j’aimerais m’exercer à garder le silence plus souvent. D’ailleurs, on n’apprend rien lorsqu’on parle plus qu’on écoute…

Garder le silence pour moi, ce n’est pas juste avoir la bouche fermée. C’est aussi faire taire les bruits autour. Nous sommes de plus en plus stimulés par nos téléphones et les réseaux sociaux en particulier. Au point où on ne s’entend plus penser. Je ne m’entends plus penser. Je réduis considérablement mon utilisation des réseaux sociaux pendant les mois de Ramadan. Je supprime les applications de mon téléphone et j’essaie de ne pas y aller souvent avec le navigateur ou mon ordinateur. J’ai besoin de ce silence pour me retrouver et me connecter à mon Créateur. Mais même là, il m’arrive de passer trop de temps sur WhatsApp, la seule application que je garde.

Les réseaux sociaux ne sont pas le meilleur endroit pour vivre ce mois d’adoration. En un clic, on peut se retrouver face à une image obscène, des mots déplacés, ou scroller indéfiniment et perdre du temps qu’on aurait pu utiliser pour se rapprocher d’Allah. Les réseaux sociaux attisent notre envie, la jalousie, et même l’orgueil. Il suffit de voir une story d’une personne que l’on connait ou pas pour avoir des pensées négatives à son endroit. Il vaut mieux s’en éloigner pour ne pas pécher par réflexe…

Lorsqu’on s’éloigne des réseaux sociaux et du monde, on peut facilement être tenté de compenser avec des films, des jeux ou tout simplement des livres. Je parle par expérience. Les livres sont définitivement le meilleur choix, mais seulement si on s’assure de lire ceux qui contribueront à nourrir positivement notre foi.

Ma quête du silence est perpétuelle. Ce soir, après mon repas de rupture, j’ai mis mon téléphone en charge et je l’ai laissé dans la chambre pour faire mes prières. Lorsque je les ai terminées, j’ai dû faire l’effort conscient de ne pas aller le prendre et de plutôt m’asseoir directement pour écrire. Notre addiction à cet appareil est telle qu’il faut se faire véritablement violence pour s’en détacher.

Je viens de terminer « Le renoncement total pour Allah (Az-Zuhd) des éditions Bayyinah. Quand je vois à quel point les pieux prédécesseurs étaient prêts à tout abandonner pour la cause d’Allah, je m’inquiète pour notre génération qui n’est même pas capable de lâcher les smartphones pendant quelques heures…

Enfin, le silence pour moi, c’est aussi faire taire ces voix négatives qui nous font croire que nous ne sommes pas assez. Qu’Allah ne nous pardonnera pas nos erreurs. Que nous ne pouvons pas nous améliorer. Que nous n’arriverons pas à réaliser certains de nos rêves. C’est faire taire nos peurs, nos doutes, et même ces sentiments de colère et de rancoeur qui nous habitent.

Le silence est une nécessité pour mieux se connaitre et apprendre à connaitre Allah. Je prie donc que notre Seigneur nous aide à faire silence en nous et autour de nous pour mieux entendre Sa voix.

Jours 7 et 8 : plans

L’homme planifie mais les plans d’Allah sont meilleurs. C’est la phrase qui m’est passé par la tête hier, alors que j’étais dépassée par une situation. C’était censé être ma première prière de Taraweeh à la mosquée pour ce Ramadan. J’avais même acheté quelques tenues que je voulais porter spécialement pour ces prières. Je me suis douchée, sapée, et au moment de sortir, aucune trace de mes clés. J’aurais pu jurer que je les avais vues sur la table basse du salon dix minutes avant. J’ai fouillé les coins et recoins pendant plus d’une heure de temps, dépitée. J’ai compris que je ferais finalement la prière à la maison.

Cet épisode m’a rappelé un autre vécu il y a quelques semaines. Je m’étais levée d’assez bonne humeur et j’avais hâte d’arriver au travail. Au moment de sortir de ma chambre, impossible d’ouvrir la porte. Elle n’était pas verrouillée, les clés étaient à l’intérieur mais le pêne demi-tour ne bougeait pas d’un iota. Après de longues minutes de tentatives, j’ai fini par appeler un menuisier et j’ai fait du télétravail.

Qu’il s’agisse d’hier ou de l’incident avec la serrure, certains proches m’ont dit que j’avais peut-être échappé à quelque chose de plus grave. Allah avait peut-être voulu me préserver en me gardant à la maison. C’est aussi la conclusion que j’ai tirée à chaque fois, malgré moi. Al hamdoulilah en toutes circonstances.

J’espérais faire moins de dépenses pendant ce mois de Mars mais les imprévus n’ont pas cessé de s’accumuler. J’ai même eu droit à une belle panne de voiture. Bien sûr, c’était plus facile pour moi de me focaliser sur ces moments où j’ai dû sortir de l’argent que ces belles opportunités où Allah m’a permis d’en gagner de manière également inattendue.

Lorsque je lisais « Le renoncement total pour Allah (Az-zuhd) », j’ai analysé mon rapport à l’argent. Je ne crois pas avoir un rapport toxique ou de dépendance mais j’aimerais vraiment en être plus détachée.

« On demanda à l’imam Ahmad si celui qui dispose de richesses peut aussi figurer parmi les ascètes (quelqu’un qui se prive de certaines choses du bas monde par piété). Il répondit : « oui, s’il ne se réjouit pas quand elles augmentent et ne s’afflige pas quand elles diminuent. »

Je ne me suis pas reconnue dans ce cas. Surtout que je passais mon temps à me plaindre de ces dépenses imprévues. Et comme si Allah voulait continuer à m’enseigner – et je pense que c’est le cas -, on m’a recommandé une vidéo dans l’enseignant, Walid Abdel Maksoud, demandait pourquoi nous sommes tristes lorsque nous perdons quelque chose ou quelqu’un, alors qu’on estime que tout ce qu’il y a dans les cieux et la terre appartiennent à Allah.

Je suis consciente que ça fait un peu limite. C’est normal d’être ennuyé lorsqu’une chose fâcheuse nous arrive. Les prophètes ont eux-mêmes pleuré après la perte de leurs enfants. Mais l’idéal serait de ne pas trop s’attarder ou se plaindre sans fin lorsque des situations déplaisantes se présentent. On se plaint tellement lorsque nos plans sont contrecarrés qu’on oublie de dire Al hamdoulilah.

« Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim, de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint : « Certes nous sommes à Allah, et c’est à Lui que nous retournerons. Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont biens guidés. »

Sourate Al-Baqara (2 : 155-157)

« Inna Lillahi wa inna ilayhi raji’un »

Nous avons tendance à ne le dire qu’en cas de décès mais c’est une phrase qu’on devrait garder sur les lèvres pour tout « malheur. » Sans oublier que même dans le malheur, Allah nous accorde peut-être un bien ou nous protège de quelque chose de pire.

Al hamdoulilah, j’ai pu aller à la mosquée ce soir. J’ai vraiment apprécié la prière. L’imam avait une voix mélodieuse et il prononçait tellement bien les versets ! Il me donnait encore plus envie de mémoriser le Coran pour mieux vivre ces moments de prières collectives. J’ai souri intérieurement à la fin de la première rakat parce qu’il a récité la sourate Ash-shams qui se termine par « Et Allah n’a aucune crainte des conséquences. » Ça m’a rappelé qu’Il peut effectivement faire tout ce qu’Il veut de nous sans qu’on ne puisse rien y changer.

J’ai finalement retrouvé mes clés hier, à un endroit que j’avais bien sûr déjà fouillé auparavant. Al hamdoulilah, l’homme planifie mais les plans d’Allah sont meilleurs. Qu’Allah nous accorde ce qu’Il y a de meilleur pour nous, pas juste ce que nos coeurs désirent.

Jour 14 : Constance

Ce n’est clairement pas le mot qui me définit quand il s’agit du journal. J’ai été tellement absente d’ici que j’ai eu du mal à savoir quel jour de Ramadan nous étions. En toute chose, il faut de la constance. Dans « Atomic Habits » (Un rien peut tout changer), James Clear explique le pouvoir des petites actions que l’on fait de manière régulière. Il est généralement déconseillé de rater deux jours de suite lorsqu’on essaie de développer une nouvelle habitude. Après deux jours, on prend plutôt la mauvaise habitude de ne pas faire ce qu’on voulait accomplir et c’est encore plus difficile d’y revenir. 

J’avais de bonnes excuses. On en a toujours pour ne pas faire ce qu’on doit faire. Le plus important est que je me sois décidée à reprendre ma plume aujourd’hui. La constance est davantage nécessaire lorsqu’il s’agit de l’apprentissage de la religion et du Coran en particulier. Je vous ai dit un nombre incalculable de fois à quel point c’était difficile d’apprendre une nouvelle sourate. Ça l’est encore plus lorsqu’on a toujours des lacunes et qu’on a du mal à prononcer correctement des lettres dont les sons se ressemblent. 

Ce que j’ai appris pendant le dernier Ramadan, c’est qu’il ne faut pas hésiter à avancer, un verset à la fois. C’est frustrant oui, mais « un » est toujours mieux que « zéro ». Pour l’apprentissage de la sourate An-Naba, il m’arrive de passer plusieurs jours sur les mêmes 4 ou 5 versets. Généralement, j’essaie de réviser lorsque je finis de prier les matins, et j’écoute et récite en voiture, sur le chemin du boulot. 

Je ne le fais pas tous les jours. Il y a des fois où le sommeil a raison de moi juste après la prière. D’autres fois où j’ai plutôt envie d’écouter un podcast en allant au travail. Malgré tout, j’ai l’impression d’être nettement plus régulière que par le passé et cela se ressent même dans le sentiment que j’éprouve en apprenant. C’est toujours difficile mais je ne me mets plus énormément de pression par rapport au fait d’apprendre beaucoup et rapidement. Mon objectif est plutôt d’apprendre constamment. Et plus je révise, plus j’évolue, plus ça devient facile parce que certains versets ou phrases se répètent dans différentes sourates. 

« Il est le Seigneur des cieux et de la terre et de tout ce qui est entre eux. Adore-Le donc, et sois constant dans Son adoration. Lui connais-tu un homonyme ? » Maryam (19:65)

Etre constant n’est pas la chose la plus aisée qui soit. Qu’il s’agisse de religion ou d’autres domaines. Sinon j’aurais déjà publié plus d’une dizaine de livres, j’aurais fini de mémoriser le Coran et j’aurais pu parler au moins 3 langues en plus. Mais quand on connait ses priorités, il faut se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. 

C’est un beau discours de développement personnel. Je sais. Je suis aussi consciente qu’il y a des jours avec et des jours sans. Ce journal en est l’exemple même. Toutefois, on a toujours la possibilité de revenir sur le droit chemin et d’essayer d’adopter de meilleures habitudes. Je ne garantis toujours pas que j’écrirai tous les jours de Ramadan, mais j’essaierai de faire de mon mieux in shaa Allah. 

Qu’Allah nous facilite la constance dans Son adoration et dans la mémorisation, la compréhension, et la méditation de Ses paroles.


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6 réponses à « Mon journal de Ramadan 2023 »

  1. Avatar de MaKoko Bakayoko
    MaKoko Bakayoko

    Salam Aleikoum Tchonté. C’est avec plaisir que je te relis. Je me demandais bien si tu ferai un journal de Ramadan. Alhamdoulillah, que Allah facilite l’atteinte de nos objectifs. Amine.
    Merci et pieux ramadan à toi.

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    1. Avatar de Tchonté Silué

      Waleykoum salam Makoko. Amine ! Merci beaucoup à toi et bon Ramadan à toi et à ta famille.

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  2. Avatar de Lassina Bamba

    Tu nous as également manqué. Ça fait plaisir de te lire. Bon mois de Ramadan et Qu’Allah nous accorde la piété. Amine

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  3. Avatar de Mahmoud Sabir

    Salam Aleikoum oukhti Tchonté et Ramadan Kareem. J’apprécie l’idée de se fixer des objectifs spirituels pendant le mois de jeûne. Personnellement je n’ai jamais pensé définir cela, mais à vous lire, pourquoi pas l’essayer. Merci beaucoup

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  4. Avatar de Roxane Kouakou
    Roxane Kouakou

    Salamou Aleykoum. Alhamdoulilah 🙏. Ces mots sont un rappel pour moi et il n’y a de hasard dans le monde de la vérité. Je vais m’atteler à matérialiser les objectifs que j’ai en tête et faire le maximum inchallah. Bon ramadan et qu’Allah facilite.

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  5. Avatar de J’ai lu 37 livres en 2023. – Les Chroniques de Tchonté

    […] de Dr. Umar Al Muqbil et j’ai revisité ma relation à Allah avec « La Confiance absolue en Allah (At-Tawakkul) » et « Le renoncement total pour Allah (Az-Zuhd) » des éditions […]

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